Copie qu’on forme


Allez hop, quart d’heure de gloire, on va dire! Oui et non…

Ce billet est assez différent tant en forme qu’en fond. J’ai tant de courroux dans la gorge que j’en ressentirais presque les picotements dus au tabac, et des envies de vomir toux. Le fait de fédérer fait partie des qualités dont on demande à un Community Manager d’être riche. C’est de cette façon qu’il saura convaincre, faire passer des idées par le biais de sa personnalité qui donnera, entre autres, de bons résultats; le fédérateur est aimé, pour ce qu’il est, pour ce qu’il n’est pas, pour ses idées, pour la manière dont il amène une assemblée sur le même terrain. On se retrouve donc « d’accord » avec lui, c’est le bon terme.

Il y a d’autres personnes, peut-être plus naïves, qui savent quand elles fédèrent, le font en toute bonne conscience, pas fatalement dans un dessein d’intérêt commun, non. Parfois, juste « comme ça », pour partager, parce que c’est tellement plus convivial de ne pas savourer une part de gâteau seule, parce que c’est bien plus passionnant de recueillir l’avis des autres, de connaître leurs goûts, pour se trouver ensuite des points communs qui nous rapprocheront probablement sur d’autres. C’est un peu moi, hum…

Etre passionné dérange. Mon sevrage m’a « offert » des dizaines de loisirs supplémentaires. Il y a peu, on m’a reproché d’en avoir trop, et j’ai lu une expression sur la culture qui m’a donné des sueurs. Puis mes passions en ont pris pour leur grade. Affaire classée, j’ai usé de discrétion, tout est réglé. En principe.

Au départ, dès lors que j’avais rédigé mon premier billet, c’était pour présenter mon livre (un moyen comme un autre d’en faire la promotion). Dès le second post mis en ligne, je me souviens avoir totalement oublié le but de mes articles.

Il m’arrive même de ne pas penser à joindre systématiquement le lien qui mène au site d’achat de mon récit…Nous sommes donc dans un climat de passion, d’empathie, c’est ce que je ressens quand je vous écris. Je pense à ceux pour qui le sevrage est une tannée ou à d’autres qui sont « sur le départ », prêts à se lancer dans une aventure de sevrage, et si j’utilise le mot aventure c’est parce que les sensations sont singulières et que l’on n’est pas à l’abri d’éprouver des émotions d’un autre monde...

En amont, je suis sidérée. On me conseille de proposer un partenariat à des sociétés, celles-là mêmes qui gagneraient, tout comme moi, de l’argent sur la souffrance. Et sur une drogue. Que l’on fume ou que l’on défume revient au même, sur ce point: qui dit sevrage dit tabac, et moi, très, mais alors très bête, je refuse de donner mon RIB pour me faire du fric sur la dope. C’est mon choix, c’est mon très grand choix. Crever de faim, pour moi, c’est mieux. J’ai le droit de préférer crever.

Hier, sur un réseau social qu’il m’est agréable de fréquenter et grâce auquel il m’arrive de travailler, j’ai crée un second profil, en toute clarté. En effet, j’ai pensé qu’il deviendrait peut-être lassant pour mes contacts de recevoir des MAJ de mon WordPress de défume aussi récurrentes. Avec cette page, dont l’avatar est la couverture de l’ouvrage, on peut donc s’exprimer sur le sujet et développer d’avantage (articles et infos des autres membres, billets d’humeur, photos, vidéos, URL, etc…).

Ca y est, mon livre a ses propres droits et il est donc question, avec mon profil principal, de traiter d’autres informations, de parler de sujets plus divers, plus variés. Je ne suis pas médecin, j’ai un témoignage à partager.

Quelques minutes après, dirons-nous pour marquer le coup, on m’informait qu’une personne créait elle aussi l’événement…sur le même thème…Où est le mal, me direz-vous? On a le droit, on a tous les droits, même celui d’avoir mal. J’ai mal, parce que la majorité des gens qui publient sur nos réseaux, qui avancent des idées avec véhémence…sont fumeuses…J’en connais plusieurs… Tiendraient-elles les mêmes propos, si catégoriques, si elles étaient en manque? NON.

Alors engagez-moi comme #CM oui ou merde, je saurai user d’un langage châtié. Mais cessez de donner du crédit aux copistes! Je rebondis sur quelques bad buzz, parce que quand je vois qu’on donne des conseils en la matière, ça me bouleverse. Parce que celui qui n’a jamais posé un pied sur la lune n’aura jamais le pouvoir de restituer la couleur de ce sol, à ce moment précis où il aura fait mine d’y planter un drapeau.

Mesdames, Messieurs, qui tenez à vos profils comme à la prunelle de vos yeux. Si vous faites partie des personnes qui dénoncez les méthodes de substituts, les montrez du doigt, comme elle engraissent, ce sont vos mots, les assiettes de l’Etat. UNE QUESTION: à votre avis, QUI êtes-vous en train d’engraisser à ce moment exact où vous allumez une menthol dans la compulsion??? Fumer, se sevrer, on est encore dans le même domaine. Certains auront un besoin vital de « remplacer » la cigarette avec les moyens mis en place. D’autres s’en sortiront sans aide. Le débat est vieux, très vieux, éculé…

Je remercie ici les personnes qui ont contribué à mon bien-être et, par incidence, à ma ténacité: Monsieur Patrick Poivre d’Arvor qui a, en juin 2007, bouleversé ma vie; le fait d’avoir remporté son prix littéraire et de me voir en ligne sur son site m’a incitée à poursuivre le combat. Patrick est indubitablement mon parrain littéraire. Ce sont ses mots à lui.

En octobre de l’année suivante, Elisabeth Robert-Mozzanini mettait enligne, à 1h du matin, une vidéo proclamant la liste des sept gagnants du concours de textes courts dont j’apprenais que j’étais lauréate. Deux mois après, pour Noël, « Un parfum d’enfance » naissait….Mon nom avait enfin un sens, ces dix ans de labeur étaient enfin récompensés….(décembre 2008)

Mais je ne veux plus fédérer. J’en ai marre de fédérer.

PS: j’en profite pour proposer à certains de réserver leur énergie à autre chose qu’au vote « contre » ce bulletin. Le nombre d’étoiles ne m’importe pas, c’est très puéril, en somme. Et je sens des instincts belliqueux. C’est la première fois que les votes s’accumulent à ce point. Un souci? Il semblerait que, selon les attitudes, la passion ne l’emporte pas sur la raison et qu’elle soient duelles. Soyez raisonnables, ceci n’est qu’un billet.

En revanche: un membre de Twitter a été sommé de présenter des excuses pour m’avoir incitée à…REFUMER, sur une TL très fréquentée! Merci aux belles âmes de comprendre qu’une telle phrase réflexe aurait pu avoir une incidence catastrophique, comme je présente un ouvrage sur le sevrage tabagique. Il est également dit dans ce livre qu’un souci de poumons m’interdit la reprise…et que si je refumais, les conséquences seraient dramatiques pour ma santé…J’ai remercié 100 fois la personne qui aura présenté et préfacé ce livre. J’ai porté le « Guide » seule, avec l’aide de ce blog. Monsieur Clément Chatain (chroniqueur pour « 1000 et 1 livres ») et Monsieur Flavien Hamon, journaliste pour l’Express, ont fait éloge de mon témoignage.  Le sujet est brûlant…

Je ne tiens PAS à justifier mes nombreuses occupations et encore moins à donner les noms des gens formidables que je rencontre. J’ai aussi mes soucis et ils sont considérables! Je vous souhaite un bon sevrage, le ton de cette note est inédit, réactif. Il sera l’exception qui confirme la règle. Les notes de ce blog se veulent modernes et distrayantes. Promis, on joue à un autre jeu au prochain post, parce que là…^^

Bien à vous tous, mes voeux de belle vie

Martine

Publié par martinepages

Martine Pagès est née le 3 juillet 1963. Après 20 ans passés dans le domaine de la parfumerie sélective, elle a remporté deux prix littéraires : en 2007, elle est l’unique lauréate du prix PPDA sur le thème de l'engagement. En 2008, la maison d'édition Volpilière, dans le cadre d’un concours dont le sujet est l’enfance, publiera son texte gagnant, "Léa, ma vie". En 2009, elle a fondé son EA de photographe. Elle s'est rapidement spécialisée dans le portrait de célébrités, a aussi vite été sollicitée pour signer les galeries photos de comédiens (Paris et Miami). Elle est la photographe attitrée de l'acteur Manuel Gélin. En 2010, son premier roman naît: "Céanothes et potentilles" (éditions Volpilière) préfacé par l'acteur Philippe Leroy-Beaulieu. Quelques mois plus tard, elle publie son témoignage de sevrage tabagique aux éditions Guy Tredaniel "Mon guide de la Défume". En 2015, elle nous présente un roman enlevé et humoristique, véritable satire du monde des cosmétiques: "Serial vendeuse - histoires de parfumeuses". La couverture est réalisée par l'auteure et illustratrice Krystel Jacob. Martine vient de terminer, en cette année 2020, un thriller sur mode glacial. La couverture a été conçue par l'illustratrice Marty Crouz. Cet ouvrage cherche éditeur. Dans le même temps, elle s'est lancée dans l'écriture pour enfants aux côtés de l'illustrateur Yoann Anblelzdu. Le livre est en quête d'une maison également. Elle signe cette année une nouvelle édition de "Céanothes et Potentilles" aux côtés de krystel Jacob qui en illustre la couverture.

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